Top One
FOLKLORE SUISSE À LA FASHION WEEK Paris
Des sonneurs de cloches gruériens ont créé la surprise en apparaissant au final du défilé Moncler, hier à Paris. Leur président raconte cette expérience folklo-chic!
La Fashion Week de Paris s’est achevée hier à Paris, concluant les présentations internationales des tendances pour l’hiver prochain. Le défilé Moncler Gamme Rouge ferme la marche et il se termine toujours avec un happening. Cette fois-ci, la Suisse a été mise à l’honneur puisque les Battants de la Roche, un ensemble de quatorze sonneurs de cloches fribourgeois, s’est produit sur le podium (vidéo ci-dessous).
«Les gens se sont levés avec leur Natel à la main pour nous filmer et nous photographier, raconte Christian Folly, président de la formation. Il devait bien y avoir 400 ou 500 personnes. Mais tout le monde est resté calme.» Quelles ont été ses impressions à ce moment-là? «Être sur un podium face à toutes ces caméras,c’était une sensation très forte. Il y avait beaucoup de tension, notamment due à la rencontre entre la tradition et la modernité.»
«Les gens se sont levés avec leur Natel à la main pour nous filmer et nous photographier, raconte Christian Folly, président de la formation. Il devait bien y avoir 400 ou 500 personnes. Mais tout le monde est resté calme.» Quelles ont été ses impressions à ce moment-là? «Être sur un podium face à toutes ces caméras,c’était une sensation très forte. Il y avait beaucoup de tension, notamment due à la rencontre entre la tradition et la modernité.»
Le Gruérien raconte que ses camarades et lui-même ont été recrutés par une agence parisienne: «Au début, elle ne voulait que des hommes jeunes et grands alors que dans notre ensemble, on est de toutes les tailles. Je répondu qu’il fallait nous prendre comme on était. On n’est pas des top-modèles! On veut juste faire valoir notre savoir-faire.»
Et ça a marché. Les ardents défenseurs du folklore n’ont pas été maquillés ni coiffés. L’authenticité a primé. «Après le show, poursuit Christian Folly, des personnes du public sont venues nous féliciter et se faire photographier avec nous. C’était très sympathique. Le créateur était hyper content.»
Et ça a marché. Les ardents défenseurs du folklore n’ont pas été maquillés ni coiffés. L’authenticité a primé. «Après le show, poursuit Christian Folly, des personnes du public sont venues nous féliciter et se faire photographier avec nous. C’était très sympathique. Le créateur était hyper content.»